L’existence de la responsabilité sans faute pour risques s'explique par la volonté de Conseil d’État d'indemniser les administrés à qui l'administration a fait courir, pour des raisons de service et d’intérêt général, des risques exceptionnels. Plusieurs hypothèses peuvent être relevées : la responsabilité du fait des choses et méthodes dangereuses (dont l’aléa thérapeutique), celle au profit des collaborateurs occasionnels du service public, celle dont bénéficient les tiers victimes d'accidents de travaux publics et, enfin, la responsabilité du fait des rassemblements et des attroupements.