Fiscalité des particuliers

La fiscalité des particuliers recouvre deux versants : l’imposition des revenus et la taxation du patrimoine. Dans le premier cas, il s’agit d’imposer les différents revenus perçus par les personnes physiques : c’est, là, l’objet de l’impôt sur le revenu. Dans la seconde hypothèse, il s’agit de taxer la détention d’un patrimoine, ainsi que les opérations qui peuvent l’affecter.

Les principes généraux de l’impôt sur le revenu (fiche thématique)

L’impôt sur le revenu frappe, en France, l’ensemble des revenus des personnes physiques, que celles-ci les recueillent directement ou en tant que membres d’une société de personnes. Dans cette dernière hypothèse, aucune imposition n’est établie au nom de la société. Les bénéfices sont, en effet, taxés à l’impôt sur le revenu au nom des associés personnes physiques dans la catégorie qui correspond à l’activité de la société et à hauteur de leurs droits dans celle-ci.

Un revenu catégoriel : les revenus de capitaux mobiliers (fiche thématique)

Les valeurs mobilières peuvent donner lieu à deux types de produits imposables à l’impôt sur le revenu. Lorsque ces produits résultent de la vente de telles valeurs, ils sont imposables dans la catégorie des plus-values de cessions de valeurs mobilières. Lorsqu’en revanche, ils sont générés par la détention de ces valeurs, tels des dividendes pour les possesseurs d’actions, ils relèvent de la catégorie des revenus de capitaux mobiliers (RCM).

Un revenu catégoriel : les plus-values sur cession de valeurs mobilières et de droits sociaux (fiche thématique)

Les valeurs mobilières (actions, obligations, …) et droits sociaux (parts de SARL, de sociétés en com collectif ou en commandite, d’EARL, …) correspondent aux droits que détiennent des personnes dans des sociétés. Ces actifs peuvent donner lieu à deux types de profits imposables à l’impôt sur le revenu : les dividendes qui résultent de la distribution aux associés des bénéfices réalisés par les sociétés et qui sont appelés les revenus de capitaux mobiliers ; et les plus-values (ou moins-values) qui proviennent de la cession de ces actifs.

Le foyer fiscal (fiche thématique)

L’imposition des revenus des personnes physiques est, en France, assise sur la notion de quotient familial. L’intérêt de ce type d’imposition est qu’elle permet de tenir compte des charges de famille. En effet, le quotient familial consiste à diviser le revenu imposable du foyer fiscal par un certain nombre de parts dépendant du nombre et de la qualité des personnes composant ledit foyer. La notion de foyer fiscal apparaît, alors, comme centrale dans ce processus.

Les réductions et crédits d’impôt (fiche thématique)

L’objectif principal de la fiscalité est de procurer les ressources nécessaires à l’Etat, aux collectivités locales et aux différents organismes publics pour mener à bien leurs missions. Il arrive, également, qu’elle vise à soutenir certains secteurs économiques ou certains citoyens en leurs faisant bénéficier d’avantages fiscaux. Parmi les dispositifs ayant cet objectif figurent, notamment, les réductions et les crédits d’impôt (RI – CI).

Un revenu catégoriel : les pensions et rentes viagères (fiche thématique)

Les pensions et les rentes viagères consistent en allocations périodiques dont le paiement est, le plus souvent, garanti aux bénéficiaires leur vie durant. Conformément à l’article 79 du Code général des impôts (CGI), ces revenus concourent, tout comme les traitements, salaires, indemnités et émoluments, à la formation du revenu global servant de base à l'impôt sur le revenu.

Le prélèvement à la source – PAS (fiche thématique)

L’article 60 de la loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017 a instauré, à compter du 1er janvier 2019, un prélèvement afférent à l’impôt sur le revenu, contemporain de la perception des revenus, appelé « prélèvement à la source » (PAS). Ce prélèvement ne modifie pas les règles de calcul de l’impôt sur le revenu, mais supprime le décalage d’une année qui existait entre la perception des revenus et le paiement de l’impôt correspondant.

L’impôt sur la fortune immobilière – IFI (fiche thématique)

L’impôt sur le patrimoine est une constante dans le système fiscal français depuis le dernier quart du XX° siècle. Un impôt sur les grandes fortunes fut, en effet, institué en 1982. Supprimé en 1987 lors de la cohabitation, il est remplacé, en 1989, par l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Jugeant cet impôt contre-productif en termes économiques, le gouvernement d’Edouard Philippe lui substitue, à compter de 2018, l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) conformément aux promesses électorales d’Emmanuel Macron.